Site patrimonial de pêche Matamajaw
Le Site patrimonial de pêche Matamajaw a été fondé par Lord Mount Stephen (George Stephen, 1829-1921).
Cet homme d'affaires d'origine écossaise a joué un rôle essentiel dans le développement économique du Canada. Cofondateur et président du Canadian Pacific Railway, il exerce une influence décisive dans la communauté d'affaires de Montréal ainsi que dans l'économie canadienne.
Il est un domaine de villégiature (club privé) qui était voué à la pêche au saumon de l’Atlantique sur les rivières de la Vallée de La Matapédia au 19e siècle et 20e siècle. Ce site est un témoin des clubs de pêche privés qui ont existé à cette époque dans la région de la Gaspésie.
Les clubs privés de pêche au saumon étaient la propriété de riches hommes d’affaires, de banquiers, de compagnies et autres financiers majoritairement américains. À une certaine époque, il y avait plus de 70 clubs de pêche au saumon de l’Atlantique dans la région.
Ce bien a été classé site patrimonial en 1984 par le gouvernement du Québec. La désignation comprend un tronçon des rivières Causapscal, Matapédia et un vaste terrain. Il existe aujourd’hui cinq bâtiments toujours accessibles au public, soit le Pavillon principal, la Cabane des Indiens, la Maison du gardien, la Remise à canots et la Neigière.
Le site est aussi une institution muséale reconnue par le ministère de la Culture et des Communications. Son exposition permanente relate l’histoire de la vie dans ce club sélect à l’époque du Matamajaw Salmon club.
- Site patrimonial de pêche Matamajaw
53C, Saint-Jacques Sud
Causapscal, Québec
G0J 1J0
Maison et collection du Dr Joseph-Frenette
Zec Cassault
La Corporation d'Exploitation des Ressources Fauniques - Vallée de la Matapédia (CERF) a été fondée en 1978. Elle a pour mandat la gestion du territoire de la zec Casault en conformité des principes suivants :
- Fournir à des conditions raisonnables, des possibilités égales d'accès à l'utilisation récréative de la faune, pour tous ceux et toutes celles qui le désirent ;
- Assurer la conservation et l'aménagement des ressources fauniques par la recherche d'un équilibre entre la demande d'utilisation et la productivité naturelle possible.
PÊCHE
Omble de fontaine
CHASSE
Cerf de viginie,Gélinotte,Lièvre, Orignal, Ours noir, Tétas
HÉBERGEMENT
Chalet
CAMPING
Rustique, saisonnier
PLEIN AIR
Canot, Canot-Camping, Cueillette champignon, cueillette petits fruits, Kayak, Motoneige, Pêche à gué, Pêche à la mouche, Randonnée pédestre, Raquettes, Vélo de Montagne et VTT
AUTRES SERVICES
Carte du territoire, location de chaloupe, location de moteur hors-bord, Site pour les caravans, Station de vidance des eaux usées
Murale L’envol
Inspiré par la pandémie de la COVID-19, par des échanges avec la doctorante en psychologie Marianne Valois-Demers et par les impacts psychologiques de la pandémie sur les jeunes, l’artiste en arts visuels Pierre Durette a imaginé une œuvre murale de grande dimension qui ornera la façade et un mur du Centre culturel de Causapscal. Préalablement à la réalisation du projet, afin de capter leur état d’esprit, des enfants participant au camp de jour local ont été invités à produire des dessins et des élèves du secondaire ont complété un sondage.
Réalisée avec la collaboration de l’artiste muraliste Carlos Oliva, l’œuvre a comme idée maîtresse de redonner une visibilité et une présence dans le quotidien et dans le paysage aux jeunes, qui ont été en quelque sorte « effacés » de l’œil du public pendant le confinement du printemps 2020. Alors que les impacts de la COVID-19 sur la santé physique ont été largement abordés dans l’espace médiatique, les effets et conséquences de l’isolement et du confinement ont beaucoup moins suscité de discussions, en particulier en ce qui concerne les jeunes.
La monumentalité de l’œuvre vise à créer un contraste saisissant pour l’observateur et à mettre toute l’attention sur le sujet traité. L’artiste a tenu à recréer à grande échelle les traits des crayons de cire, de bois, de feutre utilisés par les jeunes pour s’exprimer par le dessin. La représentation sur les murs de dessins d’enfants, dont l’immensité inhabituelle capte le regard à tout coup, met de l’avant l’importance de ne jamais perdre de vue la jeunesse, même en situation de crise. Les jeunes sont notre futur, sur eux repose notre avenir à tous, et l’œuvre les ramène à l’avant-plan de façon spectaculaire.
Le titre fait référence aux images qui sont en flottement et aux idées des enfants qui voyagent et s’envolent dans les airs.
« Cette murale est un hommage aux enfants. Lors de la pandémie, ils étaient absents de l’ensemble de la sphère publique, faisant partie des plus confinés. Avec ce projet, on peut voir leurs passions, leur curiosité, leurs intérêts hétéroclites. On redonne aux enfants l’espace qu’ils méritent, le cœur de la ville. » – Pierre Durette.
Église Saint-Jacques-Le-Majeur de Causapscal
Construite en 1910 au coût de 38 000$, l’église de Causapscal est de style éclectique puisqu’elle emprunte à différents styles traditionnels, entre autres :
- Byzantin : voûtes
- Roman : pierres, contreforts, arcs, portes avec linteau
- Gothique : pinacles décorés, ouvertures en ogives, grandes fenêtres, clocher en façade, haut et élégant, aspect élancé et léger.